mercredi 1 juillet 2015

10 enseignements à tirer du guide éco annuel du SNEP

En France, les ventes physiques pèsent encore 70 % du marché, malgré la croissance du streaming. Le téléchargement n'a jamais pesé autant que le streaming. L'expôrt représente 23 % des ventes d'albums...

  • Hors droits voisins (radios, télévisions, lieux sonorisés), le marché français de la musique enregistrée (qui pèse près de 460 M€) a baissé de 7 % en valeur en 2014.
  • Le marché physique pèse encore plus de 70 % des ventes de musique en France. Il est toujours sur une pente baissière : -11,5 % en valeur en 2014, soit une baisse de 42 M€ sur un an.
  • La forte croissance du streaming (+ 34 % en valeur), n'a rapporté que 18 M€ de plus en 2014. Avec un chiffre d'affaires de 73 M€ l'an dernier, le streaming ne pèse que 12 % à 13 % des revenus de la filière phonographique (16 % des ventes). Un peu faiblard pour ce qui, hors droits voisins, reste l'unique levier de croissance du marché.
  • Le marché du téléchargement a montré des signes de faiblesse pour la deuxième année consécutive en 2014 (- 14 % en valeur). En France, il n'a jamais rapporté autant que ce que rapporte le streaming aujourd'hui.
  • Le marché numérique français, streaming compris, pèse encore moins d'un quart des revenus globaux des producteurs (23,4 %). Le numérique n'a pèse que 14 % des ventes d'albums en volume en 2014 (85 % pour les ventes physiques).
  • Les droits voisins ont pesé près de 20 % des revenus des maisons de disques sur l'année (110 M€), c'est à dire 37 M€ de plus que le streaming, et 56 M€ de plus que le téléchargement.
  • La baisse du marché a beaucoup plus touché le répertoire international (- 24 %) que le répertoire local (- 4 % hors classique). La part des productions françaises dans les ventes de variétés n'a jamais été aussi haute depuis 10 ans (74 %).
  • La France affiche un top 10 des ventes d'albums entièrement composé de productions locales.
  • Les ventes d'albums ont nettement périclité (- 10 % en volume), en particulier dans le numérique (environ – 19 %). Les titres à l'unité (un marché quasiment 100 % numérique) ne font pas plus recette (- 21 % en volume). Il ne s'est vendu que 32 millions de titres à l'unité en 2014, contre près de 45 millions en 2012.
  • L'export a représenté l'an dernier 23 % des ventes d'albums francophones en volume.

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