Hors droits voisins (radios,
télévisions, lieux sonorisés), le marché français de la
musique enregistrée (qui pèse près de 460 M€) a baissé de 7 %
en valeur en 2014.
Le marché physique pèse
encore plus de 70 % des ventes de musique en France. Il est toujours
sur une pente baissière : -11,5 % en valeur en 2014, soit une
baisse de 42 M€ sur un an.
La forte croissance du streaming
(+ 34 % en valeur), n'a rapporté que 18 M€ de plus en 2014. Avec
un chiffre d'affaires de 73 M€ l'an dernier, le streaming ne pèse
que 12 % à 13 % des revenus de la filière phonographique (16 % des
ventes). Un peu faiblard pour ce qui, hors droits voisins, reste
l'unique levier de croissance du marché.
Le marché du téléchargement
a montré des signes de faiblesse pour la deuxième année
consécutive en 2014 (- 14 % en valeur). En France, il n'a
jamais rapporté autant que ce que rapporte le streaming
aujourd'hui.
Le marché numérique
français, streaming compris, pèse encore moins d'un quart des
revenus globaux des producteurs (23,4 %). Le numérique n'a pèse
que 14 % des ventes d'albums en volume en 2014 (85 % pour les
ventes physiques).
Les droits voisins ont pesé
près de 20 % des revenus des maisons de disques sur l'année (110
M€), c'est à dire 37 M€ de plus que le streaming, et 56 M€ de
plus que le téléchargement.
La baisse du marché a beaucoup
plus touché le répertoire international (- 24 %) que le répertoire
local (- 4 % hors classique). La part des productions françaises
dans les ventes de variétés n'a jamais été aussi haute depuis 10
ans (74 %).
La France affiche un top 10 des
ventes d'albums entièrement composé de productions locales.
Les ventes d'albums ont
nettement périclité (- 10 % en volume), en particulier dans le
numérique (environ – 19 %). Les titres à l'unité (un
marché quasiment 100 % numérique) ne font pas plus recette (- 21 %
en volume). Il ne s'est vendu que 32 millions de titres à l'unité
en 2014, contre près de 45 millions en 2012.
L'export a représenté
l'an dernier 23 % des ventes d'albums francophones en volume.
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