mardi 25 février 2020

La musique sauvée des eaux par le streaming

Le marché français de la musique a progressé de 5,4 % en valeur l'an dernier.

Avec un chiffre d’affaires brut de 772,5 M€ en 2019, en hausse de 5,4 % sur un an, dont 625 M€ hors droits voisins (radio, télévision, lieux sonorisés), le marchais français de la musique enregistrée est revenu à son niveau de 2010, indique SNEP. Le streaming (+ 23,2 %) pèse désormais 59 % des revenus des labels, droits voisins inclus, et 63 % des ventes cumulées (streaming, physique, téléchargement), contre 28 % en 2010.

Malgré la chute accélérée du téléchargement (- 25 % sur un an), qui ne pèse plus que 3,3 % des ventes (21 M€), le numérique représente 60 % des revenus globaux de la musique enregistrée en France en 2019, droits voisins inclus.

L’abonnement à des services de streaming, qui n’avait rapporté que 14,5 M€ en 2010, a pesé 285 M€ à lui tout seul en 2019, soit 20 fois plus. Les revenus du streaming audio financé par la publicité ont progressé moins vite dans l’intervalle, passant de 9 M€ en 2010 à 37,6 M€ l'an dernier.

Les ventes de CD, malgré une baisse de 10 % en valeur (à 174 M€), restent la deuxième source de revenus des labels et maisons de disques en France devant les droits voisins (124 M€) et le streaming audio et vidéo gratuit (82,5 M€). Le vinyle, qui pèse 12 % des ventes physiques (46,3 M€), a vu ses revenus se tasser légèrement l'an dernier (- 3 %).

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