jeudi 27 février 2020
Nettwerk Music, label indé choyé par les investisseurs
Exclusif : les alertes pros de @music_zone en bétatest
Je vous propose de recevoir au fil de la journée, directement dans votre boîte aux lettres électronique, des alertes sous forme d'articles courts ou plus développés, qui traitent un choix éclairé de sujets d'actualité music business, music & tech et digital music, sur la base de la veille informationnelle que je mène depuis dix ans sur mon compte twitter @music_zone, à partir de sources triées sur le volet.
Le service est en bétatest. Seule la délivrance instantanée par e-mail deviendra payante, ainsi que l'accès aux commentaires et à un certain nombre d'articles exclusifs réservés aux abonnés. Les archives (déjà bien fournies) resteront accessibles gratuitement sur le site , à l'adresse https://musiczone.substack.com/archive.
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mardi 25 février 2020
La musique sauvée des eaux par le streaming
Le marché français de la musique a progressé de 5,4 % en valeur l'an dernier.
Avec un chiffre d’affaires brut de 772,5 M€ en 2019, en hausse de 5,4 % sur un an, dont 625 M€ hors droits voisins (radio, télévision, lieux sonorisés), le marchais français de la musique enregistrée est revenu à son niveau de 2010, indique SNEP. Le streaming (+ 23,2 %) pèse désormais 59 % des revenus des labels, droits voisins inclus, et 63 % des ventes cumulées (streaming, physique, téléchargement), contre 28 % en 2010.
Malgré la chute accélérée du téléchargement (- 25 % sur un an), qui ne pèse plus que 3,3 % des ventes (21 M€), le numérique représente 60 % des revenus globaux de la musique enregistrée en France en 2019, droits voisins inclus.
L’abonnement à des services de streaming, qui n’avait rapporté que 14,5 M€ en 2010, a pesé 285 M€ à lui tout seul en 2019, soit 20 fois plus. Les revenus du streaming audio financé par la publicité ont progressé moins vite dans l’intervalle, passant de 9 M€ en 2010 à 37,6 M€ l'an dernier.
Les ventes de CD, malgré une baisse de 10 % en valeur (à 174 M€), restent la deuxième source de revenus des labels et maisons de disques en France devant les droits voisins (124 M€) et le streaming audio et vidéo gratuit (82,5 M€). Le vinyle, qui pèse 12 % des ventes physiques (46,3 M€), a vu ses revenus se tasser légèrement l'an dernier (- 3 %).
Avec un chiffre d’affaires brut de 772,5 M€ en 2019, en hausse de 5,4 % sur un an, dont 625 M€ hors droits voisins (radio, télévision, lieux sonorisés), le marchais français de la musique enregistrée est revenu à son niveau de 2010, indique SNEP. Le streaming (+ 23,2 %) pèse désormais 59 % des revenus des labels, droits voisins inclus, et 63 % des ventes cumulées (streaming, physique, téléchargement), contre 28 % en 2010.
Malgré la chute accélérée du téléchargement (- 25 % sur un an), qui ne pèse plus que 3,3 % des ventes (21 M€), le numérique représente 60 % des revenus globaux de la musique enregistrée en France en 2019, droits voisins inclus.
L’abonnement à des services de streaming, qui n’avait rapporté que 14,5 M€ en 2010, a pesé 285 M€ à lui tout seul en 2019, soit 20 fois plus. Les revenus du streaming audio financé par la publicité ont progressé moins vite dans l’intervalle, passant de 9 M€ en 2010 à 37,6 M€ l'an dernier.
Les ventes de CD, malgré une baisse de 10 % en valeur (à 174 M€), restent la deuxième source de revenus des labels et maisons de disques en France devant les droits voisins (124 M€) et le streaming audio et vidéo gratuit (82,5 M€). Le vinyle, qui pèse 12 % des ventes physiques (46,3 M€), a vu ses revenus se tasser légèrement l'an dernier (- 3 %).
jeudi 13 février 2020
Droits voisins : la malice de SoundExchange
Dans un réquisitoire écrit soumis au Bureau du représentant américain du commerce, l'organisme SoundExchange - qui administre les droits des artistes et des producteurs de musique aux Etats-Unis pour l'exploitation de leurs enregistrements par les webradios, les radios interactives et les radios par satellite - accuse six pays, dont la France, de ne pas assurer le même traitement aux artistes et producteurs américains qu'à leurs ressortissants nationaux, contrairement à ce à quoi les engage les traités internationaux.
Certaines sociétés de répartition françaises, dénonce SoundExchange (sont citées l'ADAMI et la SPEDIDAM pour le collège des artistes-interprètes; la SPPF et la SCPP pour celui des producteurs), ne reversent pas de droits d'exécution publique aux artistes et producteurs américains au titre de la diffusion de leurs enregistrements en radio, en TV et dans les lieux sonorisés (bars, restaurants, commerces, discothèques, etc.). Une rémunération équitable est pourtant bien perçue sur ces exploitations en France, par un organisme qui s'appelle la SPRE (Société de perception de la rémunération équitable). En 2018, cette rémunération équitable, qui est répartie équitablement (50/50) entre les collèges d'artistes et de producteurs via leurs sociétés de gestion collective respectives, s'est élevée à 129,6 M€.
Les artistes et producteurs américains ne percevraient donc pas leur dû sur cette manne, qui représente autour de 15 % des revenus bruts des labels en France ? SoundExchange va un peu vite en besogne en l'affirmant.
Certaines sociétés de répartition françaises, dénonce SoundExchange (sont citées l'ADAMI et la SPEDIDAM pour le collège des artistes-interprètes; la SPPF et la SCPP pour celui des producteurs), ne reversent pas de droits d'exécution publique aux artistes et producteurs américains au titre de la diffusion de leurs enregistrements en radio, en TV et dans les lieux sonorisés (bars, restaurants, commerces, discothèques, etc.). Une rémunération équitable est pourtant bien perçue sur ces exploitations en France, par un organisme qui s'appelle la SPRE (Société de perception de la rémunération équitable). En 2018, cette rémunération équitable, qui est répartie équitablement (50/50) entre les collèges d'artistes et de producteurs via leurs sociétés de gestion collective respectives, s'est élevée à 129,6 M€.
Les artistes et producteurs américains ne percevraient donc pas leur dû sur cette manne, qui représente autour de 15 % des revenus bruts des labels en France ? SoundExchange va un peu vite en besogne en l'affirmant.
vendredi 17 janvier 2020
samedi 11 janvier 2020
Mille milliards de streams aux US
Le rapport annuel de BuzzAngle sur la consommation de musique aux Etats-Unis, qui porte sur les volumes de ventes et de diffusions à la demande (streams audio et vidéo), est toujours plein d'enseignements. Ceux de la nouvelle édition, qui porte sur l'année 2019, sont les suivants :
- Il y a eu plus de 1000 milliards de diffusions à la demande aux Etats-Unis en 2019. Le stream audio représente 70 % de ces volumes (706 milliards), et le stream vidéo 30 % (304 milliards). Le stream audio a progressé de 32 % en volume sur un an, contre 10,5 % pour le stream vidéo. Le stream audio a gagné 4 points de parts de marché sur le stream vidéo l'an dernier.
- Les ventes d'albums ont décliné de 23 % en volume en 2019, passant de 50,8 millions à 37,3 millions. Ce recul est de 26,6 % pour les ventes en téléchargement (40 % des volumes), et de 26 % pour les ventes physiques (60 % des volumes). Les ventes de vinyles ont progressé de 10,5 % en volume, et pesé 19,2 % des ventes physiques, gagnant 5,4 points de parts de marché sur le CD, qui a encore représenté 80 % des volumes. 47 % des ventes de CD se sont faites en ligne.
- Les ventes de singles en téléchargement poursuivent leur chute avec un nouveau recul de 26 % en volume en 2019. Elles sont passées de 401 millions d'unités à 295 millions.
- Il y a eu plus de 1000 milliards de diffusions à la demande aux Etats-Unis en 2019. Le stream audio représente 70 % de ces volumes (706 milliards), et le stream vidéo 30 % (304 milliards). Le stream audio a progressé de 32 % en volume sur un an, contre 10,5 % pour le stream vidéo. Le stream audio a gagné 4 points de parts de marché sur le stream vidéo l'an dernier.
- Les ventes d'albums ont décliné de 23 % en volume en 2019, passant de 50,8 millions à 37,3 millions. Ce recul est de 26,6 % pour les ventes en téléchargement (40 % des volumes), et de 26 % pour les ventes physiques (60 % des volumes). Les ventes de vinyles ont progressé de 10,5 % en volume, et pesé 19,2 % des ventes physiques, gagnant 5,4 points de parts de marché sur le CD, qui a encore représenté 80 % des volumes. 47 % des ventes de CD se sont faites en ligne.
- Les ventes de singles en téléchargement poursuivent leur chute avec un nouveau recul de 26 % en volume en 2019. Elles sont passées de 401 millions d'unités à 295 millions.
dimanche 29 décembre 2019
La vidéo sociale (TikTok, Triller, Jambl), nouveau levier de créativité et de création de valeur
C'est probablement ce qu'on sous-estime le plus en termes d'évolution des usages sur les réseaux numériques : la capacité du public à s'approprier de nouveaux outils pour produire des contenus originaux. En dehors des clips musicaux, c'est ce qui a fait le succès de Youtube.
On moquait facilement, en 2005, alors que la plateforme émergeait à peine, son ambition de construire une large audience sur Internet en s'appuyant sur les UGC (User Generated Content), c'est à dire les contenus vidéo produits par les utilisateurs eux-mêmes. Comme si tout le monde allait se mettre à produire des vidéos de qualité dignes d'intérêt.
Quinze années se sont écoulées, et les clips de chats, de gags, de bébés dansants ou de vacances en famille ont largement cédé la place à une offre pléthorique de productions indépendantes, de chaînes thématiques (information, tutoriaux, documentaires, vulgarisation scientifique, musique...), et de séries produites par des milliers de Youtubeurs sur tous les thèmes.
A tel point que la génération "Youtube"', celle qui est née en même temps que le Web, ne regarde plus ou presque la télévision. Quant à celle qui est née en même temps que Youtube, elle a déjà migré vers des plateformes de vidéo plus sociales, qui empruntent le plus souvent des canaux de messagerie instantanée sur les mobiles, et sont devenues le nouveau média de prédilection des teenagers.
On moquait facilement, en 2005, alors que la plateforme émergeait à peine, son ambition de construire une large audience sur Internet en s'appuyant sur les UGC (User Generated Content), c'est à dire les contenus vidéo produits par les utilisateurs eux-mêmes. Comme si tout le monde allait se mettre à produire des vidéos de qualité dignes d'intérêt.
Quinze années se sont écoulées, et les clips de chats, de gags, de bébés dansants ou de vacances en famille ont largement cédé la place à une offre pléthorique de productions indépendantes, de chaînes thématiques (information, tutoriaux, documentaires, vulgarisation scientifique, musique...), et de séries produites par des milliers de Youtubeurs sur tous les thèmes.
A tel point que la génération "Youtube"', celle qui est née en même temps que le Web, ne regarde plus ou presque la télévision. Quant à celle qui est née en même temps que Youtube, elle a déjà migré vers des plateformes de vidéo plus sociales, qui empruntent le plus souvent des canaux de messagerie instantanée sur les mobiles, et sont devenues le nouveau média de prédilection des teenagers.
mercredi 4 décembre 2019
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